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Pascal Plumet, Développeur Web et Logiciels

Loisirs et passions

Les CHAMPIGNONS :

Bon alors, on imagine le chasseur de champignons avec un béret, le panier et quelques cheveux blancs...
Mais moi, je suis tombé dedans à l'age de 14 ans.
En fait, c'est parce que mon père était préparateur en pharmacie ... ça m'a aidé !
Et puis ma formation "prepa agro" qui m'a amené à apprendre à reconnaitre n'importe quel végétal avec le bouquin sous le bras .
La chasse au champignon, ça fait donc plus de 35 ans que je l'éxerce :

    Aujourd'hui, je pense pouvoir reconnaître sans me tromper une centaine de champignons bons commestibles :
  • Une 30aine à 3 mètres de distance : bolet orange, trompettes de la mort, coprin chevellu, lépiote, langue de boeuf ou pieds de mouton, ...
  • Un autre bon tiers de près, en vérifiant les lamelles et le pied, voire l'odeur ou le goût
  • Le reste en vérifiant de manière plus approfondie les critères particuliers comparés à ceux indiqués dans mes bouquins, parfois avec le microscope, et parfois en laissant une nuit le champignon se libérer de ses spores, pour être parfaitement sûr
Et il doit y en avoir encore une trentaine d'éspèces moindres commestibles pour ne pas revenir bredouille !

Mes bouquins de référence :

A fuir, tous les bouquins de vulgarisation, surtout ceux ne présentant qu'un vague croquis, faits sûrement par d'excellents dessinateurs, mais qui, à mon avis, ne se rendent pas vraiment compte des risques d'intoxication induits par leurs chefs- d'oeuvres ; à éviter aussi, les bouquins présentant des photos de champignons vus de dessus, dont on ne voit rien des lamelles sous le chapeau, lorsque les couleurs ne sont pas, en plus, complètement faussées...

    J'utilise principalement 2 bouquins, complémentaires ...
  • Monsieur Marcel Bon :
    C'est un livre qui présente deux intérêts :
    Celui de présenter peut-être 99% des espèces présentes sur notre territoire : on est à peu près sûr d'y trouver le champignon présent devant nous avec une bonne description (même si la mondialisation peut toujours apporter d'un pays étranger un nouveau champignon toxique)
    Celui de présenter une clé de classification assez pertinente qui aide à vérifier les critères fondamentaux (même si lorsque je l'utilise, je préfère la croiser avec ma vieille "Flore Bonnier" des champignons, par sécurité).
    Il présente cependant 2 défauts : celui de présenter des dessins, plutôt bien faits et les couleurs sont assez fiables dans l'ensemble, mais ça reste des dessins, et celui de ne pas représenter les variétés locales et les variantes morphologiques.
  • Monsieur Roger Pillips, edition Solar :
    C'est un livre qui présente lui aussi deux intérêts :
    Celui de présenter, comme le précédent, peut-être 99% des espèces présentes sur notre territoire, mais les deux livres se complémentent assez bien à leur façon : on fait le raprochement des synonymes et on peut ainsi faire le croisement des descriptions en confiance ;
    Celui de présenter des photos extrèmement bien faites, présentant les champignons à différents stades, ou sous différentes variantes morphologiques quand elles existent, vus du dessous, avec des couleurs fiables dans la plupart des cas.

Autres sources de données :

  • Les sorties mycologiques ...
    Personnellement, je participe à une ou deux sorties à la saison, presque chaque année.
    A mon avis, elles ne peuvent servir qu'à des personnes déjà expérimentées, pour confirmer ou découvrir une nouvelle éspèce ; mieux vaut d'ailleurs se limiter à une ou deux espèces seulement par sortie.
    Les sorties auxquelles j'ai assisté se bornent, après récolte, à une suite d'assiettes contenant chacune quelques spécimens d'une éspèce de champignons, et un post-it avec le nom latin de l'espèce, écrit à la va-vite.
    Il faut alors de bons bouquins (et beaucoup utilisent les deux livres cités ci-dessus), pour retrouver le nom du champignon, savoir s'il est commestible ou non, retrouver au travers du descriptif ennoncé dans le livre, les caractéristiques importantes du champignon, prendre quelques photos, et déterminer au final, si on le retient en tant que champignon bon commestible vraiment bien reconnu ... ou non.
    Moi ça m'a permis d'être sûr de pouvoir reconnaître le Clitopilus prunulus, le Marasme oreades, le rhozites caperatus et la russule charbonnière... en une douzaine de sorties.
  • Les revues mycologiques ...
    Je me suis abonné à une revue pendant un an ... et j'ai arrêté. Deux raisons :
    La première, c'est que les gens qui écrivent ça sont payés pour écrire ... alors c'est un peu du remplissage d'espace qui n'apporte pas grand chose, et il y avait plein d'infos qui ne me concernaient pas du tout ;
    La deuxième, c'est que les infos qui pouvaient me concerner étaient plutôt anxiogènes : à les écouter, plus question de cueillir le moindre champignon.
  • Les anciens ...
    Là aussi, il vaut mieux se méfier : les gros barbus qui savent tout ne sont pas forcément très fiables !
    Lui, il n'avait pas de barbe, mais un béret vissé sur la tête, auquel je lui ai apporté quelques champignons, récupérés sur un arbre, et que je ne connaissais pas...
    Oh! Mais c'est des sou'hettes, tu peux les manger sans problème : bon, alors, je les ai mangé en confiance... on était dans les années fin 1980, et encore un peu dans mes débuts...
    Et puis, 3 semaines plus tard, une autre espèce prélevée sur un arbre, que je lui présente à nouveau...
    Oh! Mais c'est des sou'hettes, tu peux les manger sans problème ! Là, il y a eu comme un doute... alors je lui ai demandé ses sources...
    Tiens, regardes, elles sont là, les sou'hettes, me répondit-il en me sortant son dictionnaire Larousse à la page illustrée des champignons...
    Moi, depuis, j'évite d'écouter aux portes !
  • Internet ...
    Une fois que vous avez une petite idée du champignon que vous avez entre les mains, c'est bien de regarder sur internet d'autres photos, des descriptifs parfois complémentaires. Et quelquefois, des mises en garde concernant des mutations dangereuses, souvent localisées à l'autre bout de la France, voire dans une vallée isolée. C'est complémentaire et moins anxiogène que les revues spécialisées. Pour moi, quand j'ai un petit doute, c'est plutôt rassurant.
    D'une manière générale, n'essayez pas d'apprendre à reconnaitre les espèces "banales" : chapeau beige quelconque, pied beige quelconque, ...
    Mais, à l'inverse, il y a la famille des cortinaires qui regorge de champignons "flashy", attirant l'oeil des débutants (à croire qu'ils ont été conçus pour ça), et dont seulement 2 ou 3 espèces sont (peu digestement) commestibles...
Quelques champignons reconnaissables à 3 mètres

Niveau 1 : Champignons faciles, avec très peu de risques de confusion (n'hésitez pas à consulter les sites indiqués dans les info-bulles) :

Coprin chevelu
Langue de boeuf
Laccaire améthiste
Trompette de la mort
Pezize orange
Sparassis Champignon éponge
Lepiote élevée
Pied bleu
Morille commune
Cèpe deBordeaux
Bolet orange
Amanite des Césars


Niveau 2 : Champignons moins évidents, plus 'techniques' :

Clitocybe nebuleux
Laccaire améthiste
Armillaire
Pleurote huitre
Pleurote corne d'abondance
Russule verdoyante
Lactaire délicieux
Girolle
Fausse girolle
Helvelle crépue
Pied de mouton